• Témoignages de professionnels

La réharmonisation par stabilité dynamique reflète en réalité une recherche de son positionnement. Notre mode de vie actuelle nous fait souvent oublier la conscience de notre être et de notre bien-être. C'est pourquoi il faut parler de réharmonisation.

La stabilité dynamique met côte à côte des concepts à première vue antinomiques. La stabilité évoque un état d'équilibre stable. La dynamique quant à elle évoque le mouvement, un ensemble de forces qui produisent ce mouvement.

Pour avoir travaillé avec Philippe des années durant aux côtés de patients neurologiques déficitaires atteints aussi bien dans leur équilibre cognitif et psychique que dans leurs mouvements physiques et avoir vu les progrès réalisés au cours de leur rééducation, j'ai pu percevoir la qualité de son approche globale du patient.

Les neurosciences nous ont démontré l'importance de la plasticité neuronale. Le déficit neurologique n'est pas nécessairement consacré.

Philippe Vankeirsbilck facilite cette plasticité par visualisation, puis réalisation de mouvements qui vont dynamiser cette plasticité. Est-ce là l'origine de l'efficacité de la RSD ?

Cet ouvrage non seulement explique cette nouvelle approche en kinésithérapie mais dépasse l'objet de la rééducation physique pour l'intégrer dans la globalité du patient. Puisse-t-il devenir une source d'inspiration et de réflexion pour les soignants.

Nous sommes à la recherche de bien être ou d'être bien mais les circonstances de la vie et nos habitudes de la vie quotidienne nous éloignent de cet état d'harmonie et de stabilité.

Pour pouvoir retrouver cet état d'équilibre il nous faut avoir des outils. Ceux-ci sont sans doute à notre portée, encore faut-il qu'on nous les apprenne, que l'on nous aide à les visualiser pour pouvoir les réinitialiser de façon volontaire.

A la recherche de la stabilité perdue

lorsque j'ai connu Philippe Vankeirsbilck, il y a 15 ans maintenant, il s'interrogeait et cherchait déjà une définition et une solution à la stabilité du corps et de l'esprit, sur leurs interactions dans la rééducation post opératoire, post « traumatique » en général.

En tant que chirurgien orthopédiste une réflexion sur la stabilité ne pouvait que m'interpeller.

Je me rappelle d'un cours d'Ulrich Ulm à Davos, ses interrogations sur la stabilité pour nous introduire à l'ostéosynthèse, affichant la photo d'une statue.

La statue d'un homme en appui sur ses deux jambes bien planté sur un socle ferme et stable.

Et pourtant non, car stabiliser une fracture pour obtenir une consolidation nécessite une transmission des forces aux cellules osseuses et donc des mouvements de forces : compression, torsion,... sans quoi pas de messages transmis, pas de consolidation.

La stabilité est donc le mouvement.

Lorsque l'équilibre, le dialogue est rompu entre le corps et la commande, après un traumatisme quel qu'il soit, il faut rééduquer le mouvement actif volontaire.

« le meilleur kiné, c'est vous. »

je pense que c'est ce que Philippe Vankeirsbilck réalise avec ses patients: il a réussi à concentrer dans ses mouvements demandés à ses patients la reconnexion, l'image du mouvement, de cet équilibre ; la recouvrance de la stabilité propre à chaque patient.

Cette stabilité peut varier, évoluer, s'améliorer, s'épanouir aux cours des différentes expériences traumatiques physiques et psychologiques que le patient va rencontrer tout au long de sa vie. Grâce à la RSD, Philippe Vankeirsbilck essaie d'apporter à ses patients les outils de reconnexion à cette stabilité, individuellement, comme un outil que le patient pourra utiliser à chaque fois qu'il en aura besoin.

Utopie ou génie ?  

La Roche Tarpéienne est toujours aussi près du Capitole….

Les travaux de Philippe Vankeirsbilck interpellent et ne laissent personne indifférent.

Ses travaux sont l’œuvre d’un chercheur passionné, qui, après sa formation de base, s’est intéressé au Concept Sohier dont il a voulu approfondir la compréhension en suivant mon cours à Bruxelles pendant six voire sept années.

Il nous présente un concept novateur en Kinésithérapie, basé sur une synthèse de données multidisciplinaires : on y trouve entre autre les apports de la Nouvelle Pédagogie de l’apprentissage et ses bases neurophysiologiques, les apports du Tai Chi, dont il est un fervent adepte, les apports du bon sens du Jardinage, les apports de la Biomécanique telle que décrite dans le Concept de Kinésithérapie Analytique Raymond Sohier et surtout les apports du concept architectural de tenségrité. 

L’Anatomie a divisé le corps humain en sept systèmes pourvus de différents organes, constitués de cellules. Chacun de ces organes, chacune de ces cellules ont fait l’objet de descriptions minutieuses.

La Physiologie nous enseigne leur fonctionnement et la Pathologie, leurs dysfonctionnements.

Dans le monde occidental, Anatomie, Physiologie et Pathologie humaines ont fait l’objet de recherches scientifiques depuis Hippocrate, il y a vingt-cinq siècles. 

Mais il faut attendre la fin du vingtième siècle pour que la Recherche aborde l’étude de la Structure des cellules, des organes et des systèmes, …et l’on découvre alors que la cellule est construite sur un modèle de tenségrité, et, entre autres, que le squelette est, lui aussi, un modèle de tenségrité. Et la pathologie, qu’elle soit d’origine mécanique, chimique ou biologique affecte la tenségrité cellulaire et squelettique.

Après avoir atteint le fond de l’analyse, Philippe Vankeirsbilck s’oriente vers la synthèse de toutes ces données et met ainsi au point son concept original de RSD.

L’objectif est ambitieux : il s’agit, quelle que soit la pathologie, de restaurer la tenségrité du squelette !

Les résultats cliniques ne se font pas attendre, il progresse de surprises en surprises dans l’efficacité et la rapidité des résultats obtenus par ses traitements de DAD (Debout & Assis & Debout).

Il ouvre ainsi une nouvelle orientation thérapeutique à la Kinésithérapie, pleine d’espoirs et de promesses, ce qui lui vaudra sa place parmi les Grands Noms de notre Profession.

Ayant été séduit par le concept  développé par Philippe Vankeirsbilck lors d’une formation entre médecins  généralistes de ma région, j’ai confié à Philippe plusieurs de mes  patients souffrant parfois depuis plusieurs années de douleurs  musculo-squelettiques et/ou névralgiques. Certains patients avaient déjà  un long parcours en soins divers.

Le  rééquilibrage par la RSD des forces conflictuelles dans leur corps  améliore de manière spectaculaire et rapide  le confort des ces  patients. Leur repositionnement dans l’espace supprime des tensions  parasites qui ont des répercussions dans tout leur corps.

Cette nouvelle approche est particulièrement intéressante et fructueuse. 

J’ai la chance d’avoir pu profiter de la technique de Philippe. Depuis toujours, j’ai une douleur dans le bas dos. Je suis donc allé le trouver pour m’affranchir de cette pression incessante. 

Après la première séance, j’ai déjà ressenti plus de mobilité au niveau de mes vertèbres. Mais lors des séances suivantes, c’est tout mon corps qui a changé. Les cuisses, les épaules, les pieds, les yeux et le périnée.

Je suis gynéco et je me suis rendu compte que cela pouvait changer pas mal de choses pour le périnée. J’ai senti en moi les bienfaits de la technique.  C’est devenu une évidence que  dans la récupération après un accouchement ou dans la préparation à ce grand événement, la technique a toute sa place. 

De plus, cela permet d’acquérir une certaine stabilité émotionnelle, une présence détachée,  une quiétude.

Je suis heureux d’avoir pu vivre ces moments avec Philippe et sa technique.

Bonjour

Je suis rhumatologue et je travaille depuis de nombreuses années avec des personnes qui souffrent de maladies chroniques. La  prise en charge des douleurs chroniques est souvent complexe et fait  appel autant à des médicaments qu à une prise en charge  kinésithérapeutique, parfois psychologique.

Philippe a introduit une thérapie qui associe la prise de conscience de son corps dans un contexte de mouvement et donc d espace. Il arrive à des résultats très surprenants et surtout très efficaces en utilisant la RSD.

Je vous souhaite de pouvoir en bénéficier.

Allopathe,  cartésien... septique... j'ai entendu parlé de la RSD par un proche  ayant fait appel à Philippe, soulagé par cette méthode inhabituelle qui m'a fait sourire.

Passé les moqueries, j'ai bien du admettre que la RSD avait apporté un vrai soulagement que les méthodes et la pharmacopée habituelles n'avaient pu atteindre.

Les doutes font place au questionnement, les évidences chassent les réticences... Bref, ça fonctionne!...

Quand  nos savoirs cumulés ou alternés font que le patient n'est plus  souffrance, quand la douleur n'est plus l'ennemi à abattre mais un appel  à se réapproprier son corps et sa guérison, ...

Je  reste allopathe, cartésien mais l'esprit plus libre, ouvert,  objectivement convaincu que la RSD est la réponse aux douleurs  négligées, oubliées, sourdes... de ces maux qui volent des vies et que  plus personne n'entend...

Merci Philippe


La prise en charge "classique" des pathologies neurologiques par la kinésithérapie se focalise  principalement sur la zone du cerveau "malade", le membre paralysé, le  contrôle "perturbé". Afin de rétablir cette fonction "perdue" le  thérapeute agit le plus souvent directement sur le  membre lésé. 


Ces dernières années, la notion de plasticité cérébrale a  entrouvert le potentiel récupérateur des prises en charges destinées  directement au cerveau en tant qu'organe à part entière. Des liens entre  le membre plégique et le membre sain ont vu le jour  (neurones miroir et thérapie par miroir). D'autres outils, tirés de  l'hypnose, ont été proposés aux patients (visualisations motrices...).


Cependant, à ma connaissance, aucune approche ne s'est encore  tournée vers une recherche de POTENTIALISATION de la qualité motrice  présente au sein du membre sain censé stimuler la plasticité  cérébrale... autrement dit, si, AVANT de nourrir le cerveau  de données motrices en provenance du corps sain, nous nous arrêtions un  instant sur la qualité des informations envoyées?


C'est là le travail préalable AVANT toute revalidation neurologique  que nous propose Philippe au travers de son concept novateur de  Réharmonisation par Stabilité Dynamique: reprogrammer le corps global du  patient vers une neuromotricité la plus performante  possible, càd, SANS la présence de contractures neuromusculaires  directement liées à l'instabilité.


Le cerveau, enfin "nourri" d'informations motrices, sensitives,  proprioceptives, informations de haute qualité, va permettre, via la  plasticité cérébrale, la mise en route d'une revalidation neurologique  sur une base de données plus cohérente.


Serait-ce ce regard différent qui expliquerait les résultats  surprenants, rapides et durables observés au chevet de nos patients? Je  le pense personnellement.